Résumé: Hôtel Eugénie... La mort a de drôles de quartiers. Séra en traque les traces, en recense les foyers, en décrit les effets. Ici, ombres froides, bleus des corps et de la nuit, transparences des peaux et jeux de miroirs. Le poids de la mort craque dans le jardin anglais, dans l'escalier, glisse dans les couloirs et jusqu'à la chambre d'amour... Hôtel Eugénie... Son graphisme, ses lumières tamisées, l'atmosphère fluide et comploteuse noue un conte baudelairien. Séra est un dessinateur de l'impression: celle qui se surexpose sur les visions trop nettes, celle qui raconte que tout est faux-semblants et qu'il faut être vigilant. La mort rôde, l'hôtel fin de siècle est son tombeau et Séra, son meilleur chroniqueur. Un veilleur méticuleux dont le crayon ne tremble pas: Trompe l'oeil et trompe la mort.