Le 28/10/2025 à 15:39:35
Alors, que dire du dernier opus d’Astérix ? Pour ma part, depuis la disparition de Goscinny, j’attends… j’attends… j’espère… j’imagine qu’enfin… Mais, comme dirait l’autre : « M’enfin ! » Uderzo a continué seul, dans l’esprit de la série, mais il lui manquait sans doute l’imagination foisonnante de son complice. Le dessin, lui, était toujours là. Depuis son départ, Fabcaro et Conrad essaient… mais hélas, en vain. Dans cet album, je ne ressens qu’un mauvais copié-collé. Certaines scènes rappellent Astérix en Hispanie, d’autres Le Gladiateur ou encore Les Lauriers de César — et j’en oublie sûrement. À mon sens, et même si je partage très loin certains avis positifs, il manque un élément clé dans Astérix : les bagarres. Celles qui me faisaient sourire, voire rire aux éclats. Les baffes entre Gaulois, les lancers de poissons, les coups de massue sur Assurancetourix… et, bien sûr, les molaires arrachées ainsi que les caligae laissées au sol pendant que leur propriétaire s’envolait dans les cieux. Rien dans cet album ne m’a provoqué le moindre sourire, et ce ne sont pas ces foules de noms transformés en jeux de mots par les auteurs qui y ont réussi. Achdé et Jul s’en sortent drôlement mieux avec Lucky Luke. Pour finir, et partager avec vous mon avis — qui vaut ce qu’il vaut — cet album m’aura fait réaliser que plus jamais Astérix ne sera vraiment Astérix. Malgré tout, je continuerai à les acheter, ne serait-ce que pour compléter ma collection… à défaut de me satisfaire.Le 28/10/2025 à 09:34:36
Dans la lignée de l'Iris blanc Astérix en Lusitanie s'adresse aux adultes voire aux 4-5èmes générations, choix intéressant. Bel hommage au Portugal, l'album sent bon la carte postale on gage que l'album sera un must pour la communauté portugaise. un album sérieux, plein de références en tous genres, mais c'est aussi un album sans jeunesse, sans vraiment de folie -le coup du déguisement est pas mal-, au rythme très double page... et finalement sans vraiment de réelles surprises. un peu comme des vacances au Portugal hors saison. des vacances où l'on retourne, évidemment.Le 26/10/2025 à 17:03:25
Après avoir été déçu à la lecture de « l’Iris blanc », j’ai retrouvé avec « Astérix en Lusitanie » le côté drôle et populaire qui manquait au précédent opus. Tout d’abord, il faut souligner que la couverture choisie est superbe. Ensuite, le scénario est simple et Astérix et Obélix sont vraiment les acteurs de cette aventure (contrairement à « l’Iris blanc » où ils n’étaient que témoins des pérégrinations de Bonemine et d’Abraracourcix). Certes, nous échappons pas au côté carte postale du Portugal (que je connais assez bien pour y avoir passé de long moment, mon épouse étant portugaise) , des pastels de nata au bacalhau, en passant par le vinho verde et le fado , sans oublier la saudade, très présent dans cette intrigue.Même l'emblème du Portugal -le coq- est présent ( page 36) dans l'auberge "Le vase clos".(nom qui associé à celui de la propriétaire, donnera un bon jeu de mot) Niveau dessin, Didier Conrad est toujours aussi bon dans la reprise de personnage, avec une mention spéciale pour le déguisement de nos deux héros en lusitaniens. C’est fort réussi. Niveau scénario, je ne suis pas un grand fan de Fabcaro, mais là j’avoue qu’il a bien fait le job. Le cahier des charges est bien respecté, et même, pour une fois, l’apparition des pirates m’a bien fait rire (même si la vigie Baba, est difficilement reconnaissable ici). Même si Fabcaro use voire abuse de calembours et de jeu de mots à mon goût, j’ai souvent ri à la lecture de cet opus. Les noms des personnages romains ou lusitaniens, m’ont fait sourire plus d’une fois ! D’ailleurs, je me demande, si Astérix est bien encore adapté aux enfants tant les références liées à l’actualité sont légions : les mots de passe, le marketing, l’exil doré de certains retraités , et le problème des retraites( d’ailleurs, l’allusion à la réforme des retraites, dont on nous rabâche les oreilles tout au long de l’année, aurait pu ne pas être abordée par exemple) Un petit regret, tout de même, sur cette aventure, c’est la rapidité avec laquelle Astérix et Obélix acceptent la mission, et quittent le village (que l’on ne voit pas dans cet album) Bref, j’ai vraiment aimé cet album, que je place juste après « Le papyrus de César », et bien devant « la Fille de Vercingétorix » et « l’Iris blanc » que j’avais trouvé très moyen. J’ai, comme d’habitude depuis la reprise d’Astérix par Conrad, lu cette aventure d’Astérix dans la version tirage de luxe, qui, grâce à son grand format, et avec sa version noir et blanc, donne toute sa dimension à son dessin.Le 26/10/2025 à 16:48:12
Très bon album chez nos amis lusitaniens, les dessins de Conrad sont très beaux et riches de détails (on peut voir CR7 (ou CR VII) jouer en arrière plan) et l'intrigue portée par Fabcaro avec des dialogues caricaturaux sur le monde moderne complétés de clichés sur l'actuel Portugal est, je trouve, aussi très réussi.Le 26/10/2025 à 11:09:50
Enfin ! Après le lourdingue Iris, au contenu aussi nul que son titre, une historiette plus fine et élégante, un humour bien plus subtil et léger, un Portugal croqué avec bienveillance. Et on retrouve l’âme des vrais Astérix. Kumquat c’est toujours mieux de faire simple. PS … j’ai cru voir un Président du Sénat en caricature … mais je me trompe peut-être …Le 26/10/2025 à 08:56:58
Après l’excellent Iris blanc, j’attendais sans doute trop de ce nouvel album du duo Fabcaro/Conrad. L’intrigue est faiblarde et l’humour aussi, sans doute parce que s’amuser avec bienveillance des clichés sur le Portugal et les Portugais ne suffit pas. En s’attaquant à la France dans l’album précédent, le duo s’´etait permis un humour beaucoup plus décapant. Après ce n’est certes pas un mauvais album et j’adore les tronches de ces nouveaux personnages et leur joyeuse mélancolie.Le 25/10/2025 à 22:12:10
Un très bon millésime ! On retrouve enfin les ambiances et le ton des grands moments d'Astérix. Fabcaro avait bien débuté avec l'iris blanc et poursuit de façon magistrale. Obélix est très attachant et souvent désopilant. Le scénario se tient bien et s'enchaine bien, sans temps mort. L'âme portugaise est parfaitement restituée avec talent . Il est ressort une certaine nostalgie pleine d'humour. Ferri ne m'avait pas emballé plus que ça sauf avec son très bon Payrus de César. Conrad améliore son dessin au fil des albums. On en redemande et pourvu que ça dure et que ça continue à s'améliorer !Le 25/10/2025 à 16:58:30
Conrad se maintient toujours à un très bon niveau avec des dessins clairs et fouillés, des décors et arrières plans détaillés. Il est contractuellement corseté ds le modèle Uderzo ce qui l'empêche de donner un supplément d'âme à ses personnages comme il a su le faire avec les innommables et autres Bob Marone. Mais le scénario de Fabcaro n'est vraiment pas au niveau de la série. Il y a de longs tunnels avec des jeux de mots vraiment datés, pénibles resucées de précédents album. Les dialogues sont faiblards et les vannes du niveau du beauf de cabu ... Dommage Ferri était pas si mal finalement. il faudrait un nouveau scénariste rapidement. Mais il faut se faire une raison l’ère Goscinny est définitivement passée.Le 25/10/2025 à 13:32:11
Un excellent album ! Le dessin "uderzien" de Conrad est comme d'habitude magnifique et Fabcaro s'en donne à cœur joie pour caricaturer le Portugal et ses habitants en exploitant à fond tous les clichés et images d'Epinal que l'on peut avoir sur ce pays, comme savait le faire si bien Goscinny. Tout y est : la morue séchée, la saudade, la faïence portugaise, les vins de Porto et du Vinho Verde, l'accent portugais, les pasteis de nata ... Il y a même un petit Cristiano Ronaldo qui joue discrètement au football au détour de deux cases ! Ajoutez-y une aventure bien rythmée comme il faut, de nombreux jeux de mots et calembours amusants et plusieurs clins d’œil plein de malices à l'actualité (le micmac de la réforme des retraites, le ridicule du vocabulaire des boîtes de com' et de marketing, le langage politiquement correct - avec Baba qui prononce les "R" ("on ne peut plus rien dire !" ^_^), l'empreinte carbone du commerce international et de la mondialisation, etc.), et nous voilà dans un album digne des meilleurs épisodes de la série. J'ai retrouvé avec cet album l'esprit des meilleurs épisodes d'ASTERIX, et qu'est-ce que c'est bon ! Bravo aux auteurs !Le 25/10/2025 à 09:05:41
La sortie d'un nouveau tome d'Astérix est toujours un événement presque national, tant cette œuvre emblématique fait partie intégrante de l'ADN de la bande dessinée française. Depuis la mort de son créateur, René Goscinny, la série a tenté de poursuivre son héritage avec plus ou moins de succès. Le dernier repreneur en date n'est autre que Fabcaro, un auteur d'humour que j'affectionne particulièrement. Dans ce tome 41, Astérix et son fidèle compagnon Obélix s'apprêtent enfin à débarquer en Lusitanie, à l'Ouest de l’Hispanie. Cette terre, qui correspond aujourd'hui au Portugal, est toujours sous la domination romaine, un contexte qui offre de nombreuses possibilités d'aventure et de comédie. Le récit s'inscrit dans la lignée des précédents, mêlant humour, satire et une bonne dose de nostalgie. Fabcaro réussit à insuffler une fraîcheur au récit tout en respectant l'esprit des personnages et des intrigues qui ont fait le succès de la série. Les illustrations demeurent fidèles au style classique, tout en intégrant des éléments modernes qui séduiront aussi bien les nouveaux lecteurs que les fans de longue date. Chaque case est une invitation à l'aventure, et les dialogues sont savoureux, remplis de jeux de mots et de références culturelles qui font sourire. En somme, ce dernier tome d’Astérix est une lecture réjouissante qui rappelle pourquoi cette série a conquis le cœur de tant de lecteurs à travers les générations. Je le recommande chaudement à tous ceux qui souhaitent retrouver la magie de Astérix tout en découvrant de nouvelles facettes de cet univers intemporel. Un incontournable à ajouter à votre collection !Le 24/10/2025 à 11:12:57
J'ai beaucoupe aimé cet album, qui me rappelle l'esprit des classics. Des références partouts, de l'humour, des petites réflexions sur l'actualité. Le scénario est bien mené et pas de perte de rythme. Beaucoup de double sens, typiquement un album qu'on peut lire avec ses enfants et chacun rigolera !BDGest 2014 - Tous droits réservés