Le 28/08/2025 à 19:02:54
Et Daredevil erre…puisque tous ses choix furent consumés d’échec, Daredevil se perd le long d’un comptoir en zinc, embrasse une femme, la gifle ensuite et laisse que se corrompent les cœurs dans le baltringue. Abel et Caïn rejoue la mort du frère aimé, des êtres vivants laissent crever d’autre êtres vivants. Le Rade est crasseux est christique. Et Méphisto s’amuse comme un petit fou à déchirer les âmes. Alors Daredevil tente de se confesser. Mais le christ, lui, n’a plus rien à lui dire. Alors, Daredevil se barre. Loin…De la drogue dans un avion en flamme ? Peu importe. Plus rien ne l’atteint. Que la décadence du monde s’accélère. Ann Nocenti joue à plus tube l’introspection nihiliste au travers de références catholiques tout cracra. Daredevil ne se bat plus. Les 2 épisodes ne sont faits que de dialogues. Et c’est génial. Immersif dans le cradingue et l’abandon. Matt Murdock n’est plus. Il est devenu un errant, un vagabond, un fugitif. Méphisto est à la barre. La déchéance durera. Les dessins de John Romita Junior sont superbes. Incisifs et pertinents, sans chichi, il apporte une narration visuelle tout en hachurée et traits épais qui lacèrent chaque case. L’encrage de Williamson magnifie le tout. Ce Daredevil là ressemble (en couleurs quadrichromiques) au SIN CITY de Miller avec la force, la puissance d’un maitre du Comics qui se nomme Romita Junior. Certaines sont d’une beauté grandiose. Proche du chef d’œuvre.BDGest 2014 - Tous droits réservés