Info édition : Avec jaquette illustrée, sens de lecture d'origine (droite vers gauche).
Résumé: « On ne peut les sauver, qu'en les tuant ».
Les «possédés» sont des humains hantés par des esprits. On dit que ceux, qui ont vu leur âme se faire corrompre au moins pour moitié, ont atteint la «phase de la mort» et deviennent par conséquent une menace pour les autres humains. C'est aux «fossoyeurs» qu'il incombe de les éradiquer. Hitsugi, qui fait partie d'une lignée de fossoyeurs, admire son père pour le travail qu'il accomplit. Seulement, cette tâche particulière cache une vérité bien cruelle qu'il s'apprête à apprendre à ses dépens...
J’ai bien aimé ce manga.
Simple dans l’idée, on est en plein drame Shakespearien…
Le gamin reprenant le métier paternel dont il ne voulait pas car il est la cause de la mort de son père…
On frise les histoires tordues de la mythologie… et ça marche !
Le héros est attachant avec ses blessures…
L’idée est tout aussi tordue d’esprits en forme d’œil qui rôdent avant de s’accrocher à quelqu'un qu’on ne peut libérer qu’en le tuant… Ou alors l’arme improbable qui fait 2 fois la taille du jeune…
Bref, tout est assez délirant décalé mais c’est ce qui fait le charme de ce tome.
La volonté de l’auteur de mêler Shonen et horreur est réussie.
Le dessin est parfaitement lisible avec des images parfois bien glauques qui fonctionnent parfaitement pour l’ambiance.
Il n’y a pas de temps morts et les scènes chocs s’enchaînent, des massacres au final avec le défi de Karma…
Ça veut en mettre plein la vue et ça réussit !