Résumé: Drôle de rencontre sur la route des vacances...
Gil et Djida pensaient couler des jours tranquilles en vacances, le long du lac de Côme, direction la Croatie. Mais sur la route, ils croisent bientôt une jeune autostoppeuse anglaise d'à peine 19 ans, Abigail. Sans le savoir, ils viennent de s'embarquer dans une aventure qu'ils ne sont pas près d'oublier. D'une beauté troublante, la jeune fille dit être une riche héritière fuyant son père pour échapper à un mariage forcé... Pour Djida, Abigail n'est qu'une intrigante égarée mais Gil commence sérieusement à se poser des questions, surtout quand le couple est rattrapé par des agents à la recherche de la jeune fille. Ces hommes prétendent qu'Abigail se serait échappée de l'asile et que ses parents, inquiets, la cherchent désespérément. Dans ce jeu de dupes, qui ment ? Qui dit la vérité ? Impliqués malgré eux dans cette histoire, Gil et Djida vont rassembler petit à petit les pièces du puzzle pour tenter de lever le voile sur la véritable identité d'Abigail. Série majeure écoulée à 1 million d'exemplaires, devenue culte auprès de toute une génération, Gil Saint-André continue de passionner les lecteurs. Nous fêterons en janvier 2026 les 30 ans de la série, dont les albums sont des histoires complètes qui peuvent se lire indépendamment depuis le tome 12 ! Aujourd'hui, ce grand classique de la bande dessinée réaliste franco-belge revient avec une nouvelle enquête pleine d'humour, de suspense et de péripéties.
Une double déception.
D’abord le scénario. L’idée de nous faire pénétrer dans le monde des vrais dirigeants qui, dans l’ombre, sont les véritables maîtres du jeu aurait pu décrire un aspect intéressant des coulisses du pouvoir. On en avait eu un aperçu dans les aventures africaines. Mais là, le sujet est à peine esquissé. Tout au plus peut-on voir la garde rapprochée de ces magnats, disposant à la fois de moyens illimités et de l’impunité.
Et donc, l’un de ces seigneurs, père de la jeune héroïne (Abigaïl), nous est finalement montré en roitelet ne voulant la retrouver que pour un mariage forcé. C’est ce qui s’appelle faire pschitt ! Et on sombre dans la caricature en le découvrant, pitoyable, sujet au vertige, battant en retraite devant la détermination de sa fille.
Passons sur les autres invraisemblances comme son fiancé, écolo mais très hi-tech, abattant un drone avec un fusil digne de Terminator. De même que la fin, eau de rose à en avoir la nausée.
Ensuite les dessins. C’est une catastrophe. Les ordinateurs (l’IA ... ? ) ont totalement gommé le charme qui apparaissait dans les premiers albums. Par moment, Gil, et surtout Djida, n’ont plus aucune ressemblance avec les visages originels. Et que dire des expressions du père d’Abigaïl pages 48 et 49 ? C’est ça, le facies d’un maître du monde ? Mais c’est grotesque !
Bye, bye, Kraehn.
PHP
Le 16/11/2025 à 09:54:25
J'ai abandonné à la fin du 2ème tome. La maturité du dessin et de l'écriture ne compensent pas l'immaturité d'n scénario complètement invraisemblable.