Info édition : Galerie de cinq couvertures en fin de volume.
Résumé: Notre histoire commence dans le passé lointain, au cœur de la vallée qui deviendra officiellement le Mexique au terme de nombreux combats pour sa liberté. La magnifique cité d’Anahuac est prise d’assaut par d’étranges créatures. Ce mystère semble rejaillir aujourd’hui lorsque notre belle dame, Lady Mechanika, décide de quitter la contrée d’Albion pour se rendre en Espagne. Son but : combattre une créature démoniaque qui s’en prend au fils d’un baron local. Mais le mystère s’épaissit lorsque Mechanika soupçonne le baron lui-même et sa chère épouse de ne pas lui avoir dit toute la vérité. Quels sinistres secrets le couple tente-t-il de dissimuler et surtout, que réserve cette nouvelle aventure à Lady Mechanika… ?
À
l’appel de la baronne de Calvitero, Lady Mechanika rejoint l’Espagne pour chasser les démons qui se sont emparé du fils de sa commanditaire. Mais le mal est différent de celui présumé et notre héroïne biomécanique, bien malgré elle, va peut-être devoir composer avec son passé...
Difficile de changer une formule qui gagne et, une fois encore, Joe Benitez est accompagné au scénario de M.M. Chen et de Martin Montiel au dessin, comme de Beth Sotelo à la couleur. Toutefois l’équipe s’étoffe avec l’arrivée de Brian Ching qui reprend une partie des pinceaux. Ce faisant, la transition se réalise en douceur et si, le prologue passé, Lady Mechanika possède des airs de poupée de porcelaine dans les premières planches, elle demeure - au fil des pages - finalement égale à elle-même et la profusion de scènes aussi spectaculaires et colorées que sanguinaires ramènent vite le lecteur aux fondamentaux de la série.
Sangre hybride l’un des plus anciens mythes du Vieux Continent à l’une des traditions séculaires du Nouveau Monde dans une débauche d’hémoglobine où la Madrina fauche à tout va ! Résumer de la sorte le pitch serait réducteur, puisque les deux scénaristes savent l’agrémenter de considérations très dans l’air du temps, et disséminent ici et là les fragments d’un passé que la belle Anglaise aura à recomposer et assumer…
S’il est fait abstraction de dialogues par trop présents qui en ralentissent parfois la fluidité, ce nouvel opus relance la franchise créée par Joe Benitez et l’impose doucement comme une référence du style Steampunk.
Les avis
Sweethy
Le 13/12/2025 à 16:42:52
J'ai beaucoup apprécié ce septième tome, tant pour son scénario que pour son ambiance toujours très immersive. L'histoire propose une aventure solide, teintée de mystère et de fantastique, que l'on suit avec grand plaisir.
Dans ce volume, Lady Mechanika doit faire face à une menace surnaturelle liée à des secrets enfouis et à des choix passés aux lourdes conséquences. Ce qui commence comme une mission simple révèle peu à peu des enjeux bien plus complexes, à la fois humains et moraux.
Ce tome prolonge et approfondit clairement la réflexion amorcée dans le volume précédent. On retrouve cette idée centrale pour Mechanika : le droit pour chacun d'être libre d'être soi-même, sans être façonné ou contraint par la volonté des autres. Mais ici, elle prend également du recul sur ses propres décisions passées. Elle semble reconnaître, avec une certaine maturité, avoir peut-être commis une erreur dans sa manière d'agir avec Lewis dans l'album précédent. Cette remise en question apporte une vraie profondeur au personnage et illustre son évolution.
Graphiquement, c'est impeccable : les dessins sont toujours aussi réussis. Les décors, les ambiances et la mise en scène renforcent parfaitement l'atmosphère du récit, tout en restant fidèles à l'univers steampunk de la série.
Erik67
Le 06/11/2020 à 11:46:08
Dans un monde uchronique et steampunk fait de magie et de science, une femme enquête sur son passé. Il est question d'androïdes qui coexistent avec les humains dans une Angleterre victorienne totalement revisitée.
J'ai bien aimé la préface où l'auteur inconnu en France se présente ce qui permet de retracer son difficile parcours dans le monde des comics. Il faut percer pour y arriver.
L'accent est mis sur le dessin qui frappe fort surtout au niveau des couleurs et de la précision de la galerie de personnages. Il est vrai que le scénario se laisse suivre au milieu d'un verbiage sans grand intérêt qui veut coller absolument au XIXème siècle. Cependant, au vu des technologies employées, on n'y croit guère. De plus, il y a quelques longueurs ce qui n'arrange rien.
Quelques faiblesses mais également quelques qualités font de ce comics quelque chose d'à la fois sophistiqué et original dans l'univers des comics steampunk.