Info édition : Cet album a fait l'objet d'un tirage spécial de 1 000 exemplaires signés.
Résumé: John Westwood, un ancien truand de Chicago quitte la prison de Camp Carson dans le Colorado. L'homme assagi retrouve la liberté. Son rival, Charley Younger qui a mis la main sur l'empire de Westwood envoie une équipe de tueurs pour clore définitivement le chapitre. Mais un singulier chauffeur de taxi planté à la sortie de prison vient mettre à mal le scénario mortel planifié en cueillant John et en le faisant disparaître. Les choses dégénèrent au point que Rubine et Shirley se trouvent chargées de l'affaire. Rubine revenue de vacances débarque au commissariat où l'attend Kavanach, la nouvelle patronne, toute en angles droits, qui ne compte pas accorder le moindre passe-droit aux femmes de son département. Il faudra pourtant à Rubine franchir un océan et parcourir l'Italie pour découvrir les mystères de Midway.
Comme c'est toute la série qui m'a enchanté, ce volume mérite aussi son pesant d'or. Comme l'album précédent les deux doubles pages en début et fin d'album sont super. Mais que d'absences quand même...
Pour la couverture proprement dite, heureusement que celle du tirage limité est beaucoup plus belle parce que celle du tirage normal est vraiment déplorable, mal dessinée et Rubine très moche, on dirait presque un singe, avec des cheveux hirsutes et elle est de nouveau absente du 4ème de plat. Grosse carence sur l'objet.
Concernant le scénario, en fin de compte très simple, il commence à agacer au début, c'est toujours un peu compliqué à comprendre et il devient difficile de détricoter l'intrigue pour mieux suivre, mais au moins ça pousse à le relire un peu plus tard. A nouveau la présence de Natacha à la page 7 (planche 5). L'histoire est sympa, la méchante semble s'en sortir à la fin, en ayant réussi, tout au moins, à obtenir vengeance. Mais il reste un point obscur et débile : tellement fûtée et intelligente, qu'est-ce qu'elle fiche avec le cadavre vert de son daron ? Elle ne doit pas être toute nette dans sa tête. Je trouve que c'est incohérent. Mais ça reste un bon album. Quand je regarde les premières pages du Prophète Blanc dans la série suivante Rubine 90's, la déception m'engloutit et je me résigne à me dire que Rubine c'est fini.