Info édition : Contient les épisodes US : Spider-Man : Life Story Annual (201) 1
Résumé: Il a toujours considéré Spider-Man comme une menace. Il le répète d'ailleurs depuis des décennies. Chip Zdarsky et Mark Bagley reviennent sur la vie et la carrière de J. Jonah Jameson à travers son obsession pour le héros masqué. Des décennies de psychose qui le conduiront à la gloire ou à la destruction... L'album SPIDER-MAN : L'HISTOIRE D'UNE VIE, signé Chip Zdarsky et Mark Bagley, imaginant la vie de Spider-Man dans un univers Marvel qui évolue en temps réel, est l'une des plus belles réussites de ces dernières années, et un de nos plus beaux succès en librairie. L'équipe artistique reprend le concept pour un épisode spécial consacré à l'un des plus grands adversaires de Spidey, le journaliste J. Jonah Jameson. Les lecteurs français le découvriront peu de temps après sa sortie aux États-Unis.
En 2020, Panini Comics publiait Spider-Man : L’histoire d’une vie, une réinterprétation par Chip Zdarsky et Mark Bagley de l’histoire du tisseur dans laquelle celui-ci prenait dix ans dans la vue à chaque épisode. Une idée originale mais dont l’exécution à tout berzingue et sans finesse m’a finalement déplu. Un an plus tard, et par les mêmes auteurs, un nouveau numéro consacré au personnage de J. Jonah Jameson parait mais ma déception reste inchangée (Spider-Man: Life Story 2021, Annual #1).
Déjà à l’époque, je m’étonnais de voir cette histoire publiée avec pas moins de six couvertures variantes. La même année, une édition Prestige est même venue compléter l’offre. Et voilà qu’à peine un plus tard, un album famélique de 30 pages, pour 6 €, vient parachever cette aberration éditoriale. Comme cela se pratique d’ordinaire lorsqu’un chapitre supplémentaire ou un épilogue est publié en VO avec un décalage de plusieurs années, l’éditeur l’intègre simplement à une réédition (l’édition Deluxe à venir en 2025 est ainsi complète). Car c’est bien la première fois qu’un épisode unique est publié en VF au format cartonné et je ne suis pas du tout convaincu que voir le rédacteur en chef du Daily Bugle ressasser sa haine de Spider-Man entre quatre murs nécessitait un tel traitement…